Vous vous retrouvez en face de l'adjointe du Doyen pour l'entretien décisif qui vous donnera son feu vert ou non à une place dans cette université hors du commun. Répondez sincèrement aux questions donnés.

Bonjour, Monsieur commençons par de simples questions, voulez-vous ? Premièrement, j'aimerais en savoir plus sur votre parcours scolaire...

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J'ai lu que vous vouliez intégrer cette fraternité, pourquoi donc ? Faisiez vous partie d'un club lorsque vous étiez au lycée ou une activité extra scolaire ?

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Je vois... Parliez vous d'autres langues que l'anglais et votre langue maternelle ? C'est important si vous vouliez être expertise dans les relations internationales.

Il hésita un instant. Si mon Anglais est moyen, je parle très bien Finnois, Suédois et Allemand.

Elle vous jauge du regard, pose à nouveau ses yeux sur votre dossier, puis continue. Hm... je suppose que vous êtes assez mature pour me parler de vous sans trop vanter vos atouts. Parlez-moi de vous, à présent. Votre caractère, ce que vous aimez... les activités sportives que vous pratiquez, vos hobbies.

.. Je n'aime pas parler de moi, mais j'avoue être très bon tireur. Et je sais conduire un bateau. Pêche aux phoques, vous voyez.

Vous avez légèrement l'impression qu'elle vous écoute à moitié, pourtant son visage se redresse vers vous, elle n'a toujours pas sourire et le stress monte d'un cran. Comme vous le savez cette école semble premier allure jouir d'une certaine liberté mais pourtant il a des règles très stricte comme le port de l'uniforme, l'interdiction de tomber enceinte, d'introduire de la drogue et alcool, on attend que les futurs nations soit exemplaire aux yeux de votre futur population. Elle semble attendre une réponse de votre part, savoir si vous accepterez de respecter le règlement.

Il détourna le regard, sourire aux lèvre. Il va de soi que mon comportement sera des plus exemplaires. Je dirais même que la majorité des élèves suivront mon exemple. Ca se voyait comme le nez au milieu du visage qu'il mentait.

Hm ... très bien, très bien. Une dernière chose, à présent. Elle prend un air encore plus sérieux que tout à l'heure alors que vous ne pensiez même pas que cela était humainement possible. Vous savez ce que ça coûte d'être une nation ? Serez-vous capable de vous faire à l'idée que vous vieillirez très lentement, voir vos familles et vos amis mourir avant vous ? Vivre longtemps mais avoir comme patrons de simple mortel hommes politiques ? Que chaque fait et geste, vos lubies ou vos futurs créations sera suivi par votre population ?

Il lissa échapper un soupire. Oui. J'y ai longuement réfléchit, mais il est hors de question que je revienne sur ma décision. Ma famille me manquera, mais la vie est injuste et on n'y peut rien.

Dans ce cas, parfait. Elle se lève et vous serre la main assez froidement et fort, elle vous raccompagne jusqu'à la porte. La Directrice vous enverras une lettre de votre acceptation ou de votre refus, passez une bonne journée.

Akseli est un introverti qui ne fera jamais part de son ressenti, sauf s'il y a présence d'une grande affection entre vous et lui. Ne dit-on pas que lorsqu'un Finlandais vous apprécie, il regarde vos chaussures plutôt que les siennes ? Il ne dira d'ailleurs jamais un mot de trop et sa langue ne se délie que s'il juge cela nécessaire. Pas qu'il soit timide, juste un peu pudique. Si c'est chose ardue de le décoincer, une fois que c'est fait, le brun se transforme comme un gremlin et n'hésite en aucun cas à clamer son avis haut et fort. Ca reste néanmoins quelqu'un au sang relativement chaud, susceptible et facilement irritable. Tout ce qu'il a, Akseli le partage avec un plaisir évident, que ce soit son pain comme ses vêtements. C'est un peu sa façon à lui de montrer sa gratitude. Il privilégie tellement les autres qu'il a tendance à se négliger lui-même. Comme la plupart de ses compatriotes, il supporte mal le paysage urbain et est plus à l'aise en campagne, avec éventuellement une forêt pas loin. Précis, il l'est sans aucun doutes. Sa grande précision se traduit aussi bien par son besoin de chipoter sur le moindre détail que par son excellente vision de loin, un atout lors de parties de chasse ou séances de tir. Akseli est très ambitieux, et arrive toujours à son objectif. C'est un battant, un hargneux acharné qui ne baisse jamais les bras. Malheureusement, il est souvent victime de son addiction aux drogues et à l'alcool, et les soirées auxquelles il participe tournent souvent au vinaigre. Quel Finlandais ne devient pas belliqueux quand il a bu ? Seul point positif, il supporte très bien les alcools purs et forts comme la vodka, et n'est pompette qu'au bout d'au mois quatre-cinq grands verres.

Il était une fois, la famille Sorjonen. Une famille de pêcheurs originaires de Turku et établis à Kokkola. Le père était un petit homme peu bavard, et la mère une femme charnue au regard dur. [...]